D'abord, je ne conte que "de l'ancien". Donc pas de contes contemporains, ni même spécialement de très loin. Alcinoé n'est pas le spécialiste des contes du Mali ou de Bornéo. Tout simplement parce qu'ils ne font pas partie de ce qui constitue ma culture au sens large et que j'aurais peur de faire des contre-sens ou même de dire carrément des con...ries. Je m'essaie depuis un bon bout de temps aux contes amérindiens et c'est déjà assez difficile comme ça. Je considère qu'il faut connaître un minimum l'univers dont est issu le conte que l'on transmet, ne serait-ce que pour l'avoir à peu près compris (l'enseignement qu'il véhicule, je veux dire). Comment incarner sincèrement des personnages ou des situations sans rien connaître de l'époque dans laquelle ils évoluent, la façon dont ils pouvaient réagir, se comporter? 
 L'univers d'Alcinoé, c'est le médiéval au sens large, j'entends par là que tout se passe il y a très longtemps, à l'époque des rois et des reines, des chevaliers et des dragons, des sorcières et des griffons, en un mot, à l'époque d'Arthur et de Merlin, de Viviane, de Lancelot, de Morgane, de Perceval, de Guenièvre, du roi Marc, de Tristan et Iseult... et de Renart et Isengrin. A cette époque, la féerie et le réel n'avaient pas de limite bien définie et c'est ce qui en fait un univers infini capable de ravir les petits et ...les grands.


 Que rajouter à cela, si ce n'est qu'Alcinoé fait une seule et véritable exception à sa règle d'or en contant aussi des histoires amérindiennes (possibilité de les entendre sous le tipi) mais attention! N'espérez pas y croiser des cow-boys et autres colonisateurs car là encore, tout se passe il y a très longtemps, à l'époque où les indiens n'avaient pas de chevaux et où seul le peuple du ciel possédait le feu...

 Et puis sur scène, ça donne quoi?
 Un décors qui "plante" l'univers. Soit des paravents " murs de château fort avec petites fenêtres gothiques ouvertes sur la nuit" ou "forêt avec arbres et verdure". Ils peuvent d'ailleurs être mixés (un de chaque). Au milieu, un rideau sombre qui permet quelques apparitions. Cela peut-être aussi de grandes tentures de type médiéval ou celte fixées sur un long châssis de bois... et puis des élément de décors; un tapis, une sellette portant un beau bougeoir où une lanterne, une branche morte sur laquelle est posée une reproduction de rapace...



             


                                                     
   


  
          

 
 Mais il y a du nouveau! Pour des spectacles un peu étoffés, je propose un tipi grandeur "nature" sur scène pour les contées amérindiennes et une tente de type "elfico-médiévale" pour les contées autour de ce thème. Quelques artifices de lumière et de fumée y sont ajoutés pour que le dépaysement soit total.










 Une bande-son qui s'est drôlement structurée avec le temps. Elle met tout de suite le spectateur dans le bain: musiques, bruitages, voix off... tout y est!
 Un ménestrel du temps jadis, en costume "d'époque" qui peuvent d'ailleurs changer suivant les contes et des morceaux de musique joués "live" à la guitare et aux flûtes.
 La contée d'antan devient un véritable spectacle qui ne laisse jamais les spectateurs indifférents!